Regards

Publié le par Cliente n°69.


Diary n°5/282, Tina Berning, 2008



      III - REGARDS


Le paysage s’efface

Les noms des gares ne sont pas repeints

Les ombres d’enfance

une à une s’estompent

sous les buissons

 

Tout ce qui fut beau, verdoyant,

lentement

bascule….

 

Le regard devient impitoyable

n’impose sa blessure qu’au-dedans.

 

La beauté subsiste ailleurs

Le paysage demeure entier

pour qui le voit d’un regard neuf

 

 

Les noms des gares…

 

Quelle importance ? – si le train ne

s’arrête pas !

 

Annick de Banville

Dix sept poèmes du chagrin, Librairie La coïncidence, Paris, 1988

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L
Bonjour,<br /> Nous venons d'éditer un hommage à notre mère que nous souhaiterions vous faire Parvenir.<br /> Pouvez-vous nous communiquer une adresse postale où cet envoi vous parviendrait ? Merci.<br /> Luc
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